Je suis pour un processus d’intégration au sein de la nation française, plus participative de la part des prétendants à la nationalité française. Entre rapprochements familiaux, études et travail sur le territoire français, un processus adapté centré sur la motivation à intégrer la population française, son histoire, sa culture, ses valeurs, doivent être au cœur de toutes démarches d’entrée sur le territoire. Un échange, un mélange des cultures et nationalités sont une vraie richesse pour tout pays et le monde en général. Nous devons rester ouverts à l’attirance positive des autres peuples pour la nation française tout en restant aussi ouverts face à la détresse des êtres humains recherchant asile, hospitalité et solution pour eux-mêmes et leurs familles. Ne jamais oublier que nous sommes tous des « immigrants » ou « immigrés » en puissance, comme nous sommes tous des « handicapés » en puissance et qu’à ce titre il nous faut être humble et ouvert à toute demande venant au-delà de nos frontières.
Cependant, il est tout aussi nécessaire de pouvoir faire en sorte pour que les forces vives, les intellectuels, les entrepreneurs, les artisans, les scientifiques ne fuient plus leurs pays pour sans cesse immigrer ailleurs, vers une terre d’accueil qui souvent est décevante. Celles et ceux qui fuient leurs pays ne sont généralement pas les plus pauvres chez eux. Les plus pauvres d’entre les pauvres ne peuvent rien faire et sont totalement bloqués dans des conditions humaines inacceptables. Je suis un fervent défenseur d’une politique d’aide au pays en difficulté afin que ces fuites, ces hémorragies cessent et que l’ensemble de ces forces vives viennent servir leurs pays pour un futur meilleur et une amélioration du bien et du bien-être de leur peuple.
Afin de lutter aussi contre les vagues des « migrants », notamment des femmes, enfants et personnes âgées qui viennent mourir dans les eaux froides et profondes de la méditerranée, une seule solution : ne pas participer aux actes de crimes contre l’humanité en entrant systématiquement en guerre avec des pays qui ne demandent qu’une seule chose, la paix et l’aide fraternelle ! En effaçant la guerre, les guerres, nous ne créons pas de « migrants » !
Une vraie politique d’immigration est celle qui permet le maintien ou le retour au pays dans les meilleures conditions de l’ensemble de ces hommes et femmes, éléments indispensables pour le bien, bien-être, développement et autonomie du et des pays en question.
